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| Les vampires, nés du sang | |
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Medea Blackmoore Présidente de la Chambre des Nobles
Nombre de messages : 523 Age : 34 Date d'inscription : 05/04/2008
Feuille de personnage Âge apparent: 27 Orientation sexuelle: Hétéro Statut: Célibataire
| Sujet: Les vampires, nés du sang Sam 5 Avr - 18:20 | |
| +._.: Vampires de lignée, vampires mordus :._.+ Il existe deux types de vampires. - Les vampires nés vampires, appartenant donc à une lignée - Les vampires ayant été humains, mordus et transformés
Ces deux sous-races présentent plusieurs différences.
- Vampires de lignée - - La première est en fait une race de créatures "maudites", qui descend d'êtres appartenant plus ou moins à l'engeance angélique, mais qui se sont détournés du sacré de façon violente dans le but de devenir des forces opposées à celle des anges, plus particulièrement à leur code éthique et moral. Leur but initial était de vivre entre Bien et Mal sans assimilation à l'un ni à l'autre, mais n'étant pas des êtres intermédiaires à l'origine, ils n'auraient pu survivre sans être assimilés au monde démoniaque, dont ils sont une frange.
- Nés procréateurs, ils sont capables d'avoir des enfants comme toute autre créature, et ce indifféremment selon que le couple soit purement vampire ou métissé (restriction faite des loups-garous dont la génétique est grosso modo l'antithèse de la leur). Les femmes mettent au monde leurs bébés dans les mêmes conditions qu'une femme humaine, après une grossesse aussi longue. Seule différence : il est impossible qu'un prématuré survive.
- Ces enfants grandissent comme les autres jusqu'à leur pleine maturité sexuelle et intellectuelle, c'est à dire autour de trente ans pour les hommes, souvent un peu plus tôt pour les femmes (bien que ces âges soient variables selon les cas). Une fois cette maturité atteinte, leur physique ne change plus, tendant plutôt à se raffiner davantage encore avec le temps, ce qui peut aller jusqu'à leur donner une apparence trop parfaite pour paraître normale (comme des statues de cire). Il arrive cependant que des vampires préfèrent forcer leur apparence à vieillir encore après cet âge, chacun avec ses raisons.
- Les vampires de lignée forment l'aristocratie vampirique, puisque leur sang est "pur". Les plus anciens tirent grand orgueil de la pureté du sang, et vivent très mal de voir les plus jeunes se mêler aux autres races en dehors d'une relation de domination dénuée de sentiments. Les vampires nés de mariage mixte sont considérés comme des sang purs, mais sont eux aussi cibles des railleries des plus anciens bien que les mentalités commencent à changer avec l'entrée en torpeur d'un nombre de plus en plus important de très vieux vampires pluriséculaires, laissant la place à une génération plus jeune et plus ouverte.
A noter que ce changement de regards a été d'autant plus motivé puisque depuis la fin de la guerre, ces vampires ont été largement décimés dans leur Sommeil par les ennemis de leur race, bien que souvent enfermés dans de majestueux caveaux dans les cryptes traditionnellement enfouies sous les fondations des châteaux vampiriques. Il n'en reste donc plus qu'un nombre restreint allant de cent à trois-cents, une fourchette un peu large qu'on ne peut affiner pour des raisons évidentes de dissimulation des derniers anciens par les survivants plus jeunes, ou de la perte de leurs corps, lors des batailles, dans l'effondrements de certaines cryptes, etc.
- Vampires mordus - - La seconde sous-race est celle des mordus. Nés humains, ces vampires sont donc morts pour passer du côté des créatures de la nuit. Leur besoin en sang est beaucoup plus important que celui des vampires de lignée au début de leur seconde vie, c'est une sorte d'étape secondaire de la transformation.
- Alors que les vampires de lignée peuvent procréer avec un membre d'une autre race, les mordus ne le peuvent qu'avec leur Sire ou leur Dame (le vampire qui les a transformés). Le lien qui se tisse entre le transformateur et le transformé est très fort, et est placé sous la dualité dominant-dominé, car bien que le Sire ou la Dame soit attaché(e) à son Infant(e) au point de répugner à ce que celui-ci souffre, l'un reste celui qui dit et l'autre celui qui écoute, et qui ne donne son avis dans la plupart des cas que lorsqu'il est sollicité. Du moins c'est ainsi que leur culture établit les choses traditionnellement, mais depuis à peu près un siècle cette habitude semble se dé-généraliser, et s'atténuer un peu là où elle est maintenue.
- Il n'est pas déshonorant de prendre un(e) mordu(e), car c'est un signe de supériorité sur un être, mais les mordus ont un statut social inférieur aux vampires de lignée. On leur refuse la noblesse, et il est mal vu, encore aujourd'hui, d'en faire son mari ou sa femme, si l'on est de lignée et que l'on n'épouse pas également un noble (quelqu'un du même rang que soi, en fait), la polygamie ayant de moins en moins cours cependant. Même par mariage, les mordus n'acquièrent que le nom du noble, mais pas son crédit ni ses avantages sociaux.
- Les mordus sont moins puissants physiquement que les vampires de lignée, cependant nombre d'entre eux profitent de ce que les nobles sont souvent trop sûrs de leur assise pour se méfier d'eux, pour développer leurs capacités. Certains mordus peuvent donc devenir plus forts que des vampires sans entraînement, au prix d'un travail long et intensif.
- Cas particulier : les Calices - - Ajoutons à cela que les vampires de lignée ne boivent pas leur sang entre eux, ce qui est considéré comme un acte obscène, une violation de l'individu. Mais les mordus peuvent avoir le statut de calice, c'est à dire de réserve de sang, pour leur Sire ou Dame. Le sang d'un calice est paraît-il meilleur que celui d'un humain. On rencontre cette tendance dans les couples qui entretiennent un rapport de maître(sse) à soumis(e).
- C'est un lien institué entre deux vampires par des preuves administratives : un calice ne peut "servir" qu'au vampire qui l'a transformé, et boire le sang du calice d'un autre est un acte punissable par la loi vampirique, dont le châtiment est en général la confiscation de presque tous les biens au profit du plaignant. S'il est avéré que le calice a consenti à ce vol, il est exécuté.
- Les calices sont souvent des courtisans, tenus d'être connaisseurs et respectueux des bonnes manières, cultivés, et d'une apparence physique agréable (vêtements, coiffure, maquillage et autres). Des vampires marginaux, parmi les plus jeunes, ont banni de leur mode de vie le recours à ce genre de pratiques, considérant que cela ne consiste qu'à créer des poupées de salon et autres singes savants, dans un univers mondain hypocrite et factice détruisant la cohésion sociale entre vampires.
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| | | Medea Blackmoore Présidente de la Chambre des Nobles
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| Sujet: Re: Les vampires, nés du sang Mar 26 Mar - 20:05 | |
| +._.: Le fléau des préjugés :._.+ - La nourriture - - Le sang est le moyen de survie des vampires, dans la mesure ou la pénurie prolongée de sang les plonge dans un sommeil extrêmement profond, dont on ne peut les tirer qu'en leur faisant de nouveau boire du sang. Le vampire ainsi entré en torpeur est désigné sous le nom de Dormeur, et on dit qu'il reçoit des visions d'on ne sait quelle réalité en rêve.
- Contrairement à ce que voudrait la fiction, les vampires souffrant d'une soif extrême n'ont pas l'air desséchés ou rachitiques, ils ont simplement un aspect beaucoup plus menaçant, car cette soif est à la mesure de l'emprise sur eux de leur côté bestial, et de l'instinct de survie qui va avec.
- Les vampires les plus assoiffés sont de véritables machines à tuer, des traqueurs obsessionnels poussés par la peur de perdre conscience et de sombrer dans la catatonie. En résumé, plus ils ont besoin de sang, plus ils perdent leur contrôle sur eux-même.
- Ils sont tout à fait capables d'ingurgiter et de digérer de la nourriture convenant aux mortels, cependant elle n'a absolument aucun effet sur leur organisme.
- Vulnérabilité face au soleil - - Leur aspect au soleil est celui d'un démon difforme et effrayant lorsqu'ils sont jeunes. C'est la façon dont le Divin a voulu les dénoncer aux yeux du monde.
- Leur durée de vie étant illimitée, ils gardent à l'ombre un physique élégant et attirant, mais leur image sous le soleil reflète leur ancienneté. Aussi, à mesure qu'un vampire prend de l'âge, cette image tend à devenir celle du cadavre qu'il devrait être, jusqu'à décomposition, puis prend la forme d'un squelette. Mais ce n'est qu'une image faite pour modifier les perceptions sensorielles, et révéler leur nature au grand jour, sans que cette image soit la réalité physique.
- Ils ne sont pas vulnérables aux rayons, qui peuvent seulement les trahir et ainsi les mettre en danger.
- Les vampires et le culte de la Lumière - - L'eau bénite ne leur fait pas plus d'effet que l'eau banale, les pieux dans le cœur ne font que ralentir considérablement leur vitesse de réaction et leur vivacité sur le plan des réflexes (ils souffrent alors d'une lenteur et d'un manque de force similaires à ceux d'un être humain au bord de l'évanouissement), les hosties et les crucifix sont à oublier en matière de défense... Les attributs divins formés par la main humaine, fût-elle dévouée à l'extrême au culte et à la chasse aux créatures impies, sont inefficaces pour se débarrasser des suceurs de sang.
- Par contre, la vraie création divine, à savoir l'ange et ses armes propres (efficaces uniquement lorsqu'elles sont portées par lui), sont une véritable menace pour eux. Au seul contact avec la peau d'un ange résolument pur, un vampire peut se brûler à de hauts degrés, la violence de la brûlure immédiate dépendant de son statut au sein de la hiérarchie angélique (mais en théorie, seules les puissances peuvent descendre sur terre, donc elles sont les seules à pouvoir détruire un vampire de cette manière). Les armes angéliques maniées par la main d'un être de lumière ont des effets dévastateurs tels que des blessures qui ne se referment jamais.
- Les anges sont capables de créer une lumière extrêmement pure capable de créer des dommages irréversibles sur la vue du vampire, et dont eux seuls (avec les démons) ressentent la chaleur de manière agressive. Même si ça ne les brûle pas physiquement, l'impression est la même, oppressante et douloureuse, et est un moyen de les torturer plutôt efficace.
- Ajoutons à cela le fait qu'un vampire est obligé de garder une distance corporelle minimale de plusieurs mètres avec l'ange (qui s'estompe à mesure qu'il se force à la réduire), sous peine de se sentir comme pris dans un étau (suffocation et souffrance insupportable au fil du rapprochement), et on a là un récapitulatif des raisons pour lesquelles un vampire est généralement plutôt mécontent de trouver une créature de lumière sur son chemin.
Dernière édition par Medea Blackmoore le Mar 26 Mar - 20:07, édité 1 fois | |
| | | Medea Blackmoore Présidente de la Chambre des Nobles
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| Sujet: Re: Les vampires, nés du sang Mar 26 Mar - 20:06 | |
| +._.: Introduction à la société vampirique :._.+ - Les vampires du continent sont réunis en trois grandes familles, nommées d'après la situation géographique de leur fief : "azrad" désigne le pouvoir et sa personnification dans le roi, la reine et leurs descendants, et le suffixe désigne le point cardinal correspondant à leur implantation terrestre.
- Les Azradikov, (famille du Nord) la plus grande et la plus puissante communauté vampirique de l'histoire, régnait sur l'immensité des terres gelées allant de l'extrême Nord-Ouest du continent jusqu'à une large portion du Nord-Est ainsi que des plaines centrales du continent. Cette famille a été persécutée pendant la Grande Guerre par les lycans du Nord qui siègent aujourd'hui à Bistritz, en raison du passé très douloureux qui liait les deux peuples, à savoir l'esclavage systématique des lycans par les vampires. Le château et la ville ont été brûlés entièrement, la combe enneigée qui les abritait n'est plus qu'un champ de ruines.
- Les Azradethis (famille de l'Ouest), très riches car installés sur des terres fertiles et proches de la côte, possédaient bien moins de terres que leurs cousins cependant. Moins gourmands en espace et moins enclins à déclarer la guerre, c'est une famille surtout connue pour avoir su dominer toutes les villes et les villages de l'Ouest du continent sur le plan économique à l'exception de Caelnittais (ville fondée par des sorciers qui jouissait déjà d'un certain pouvoir et qui bénéficia d'un traité d'indépendance, d'échange et de traitement équitable), et avoir diffusé sa culture et ses mœurs sur une large partie du continent, même dans le Sud. Ce royaume fut longtemps considéré comme la perle de l'Ouest en raison de son raffinement, mais les vampires qui en sont originaires sont aujourd'hui bien moins nombreux et éparpillés un peu partout sur le flanc Ouest du continent mais aussi dans les différentes villes qui accueillent encore les membres de leur race, et ce sont les mieux adaptés à la vie hors communauté aujourd'hui.
- Les Azradalim (famille du Sud), un peuple très mal connu car ayant vécu dans l'autarcie la plus complète jusqu'à aujourd'hui. On en sait peu également car ils semblent ne pas avoir suivi la même évolution que leurs cousins, leur civilisation suivant une religion polythéiste quand les deux autres royaumes sont athées par exemple. On ne saurait même pas qu'il s'agit de vampires si les autres familles n'affirmaient pas qu'il s'agit de cousins. On les dit magiciens et maîtres de toutes sortes d'arts liés à l'occulte mais aussi, paradoxalement, à l'énergie solaire, et on raconte que leur château est construit majoritairement sous terre bien qu'il ait été décrit comme particulièrement imposant en extérieur. Les lycans du Sud-Ouest les surnomment d'ailleurs les "termites" ou "vers de terre" en raison de cette rumeur qu'ils ont rapportée eux-même. Ces loups-garous sont les seuls à disposer d'informations sur ce peuple très secret, mais elles sont teintées d'un fort mysticisme et pour cause : le royaume Azradalim est en plein cœur du désert du Sud où nul n'est jamais vraiment allé par manque d'intérêt (c'est une région complètement stérile où soufflent continuellement des tempêtes de sable monstrueuses, et qui brouille les indicateurs des appareils d'aviation). Leur enfermement en fait le seul peuple vampirique à ne pas être la cible privilégiée de la haine des lycans.
- Dans chaque royaume, la famille régnante porte donc le nom de celui-ci. Le plus souvent c'est le père de famille qui, le premier, a voix au chapitre et prend les décisions importantes, mais la reine (sa femme, ou, à défaut, sa fille aînée) peut également avoir un rôle prépondérant, notamment dans la famille Azradikov qui a toujours vu au pouvoir des femmes très intelligentes et excessivement bien éduquées en matière de gestion du royaume et d'art de la guerre.
+._.: La transformation :._.+ - Avant toute chose, il faut savoir qu'un vampire ne peut transformer que les humains (avec et sans pouvoirs). Les créatures surnaturelles ne seront pas sensibles au pouvoir transformant du sang de vampire, quant aux loups-garous, ils y sont extrêmement vulnérables : ce sang est pour eux un poison fulgurant au même titre que les solutions contenant de l'argent.
- Contrairement à ce qui a pu être vu dans de récents ouvrages et/ou films, la transformation en vampire ne se fait pas par l'intermédiaire de la morsure, ou en tout cas pas uniquement. Il n'est donc pas question de venin, de virus ou de quoi que ce soit qui serait transmis par un contact aussi sommaire.
- Sur Behind The Masks, le principe de l'Étreinte, cher à Anne Rice (la plus connue des auteurs du genre) et à ses fidèles successeurs, est repris. Le vampire doit rendre sa victime presque exsangue, à la limite de la mort, et lui faire boire ensuite une petite quantité de son sang. Deux ou trois gorgées suffisent. La transformation opèrera aussi si la victime a été presque vidée de son sang par quelqu'un d'autre ou dans un accident ou un combat quelconque. A noter que le vampire a cette acuité supplémentaire de pouvoir déterminer approximativement, avec l'expérience et sans besoin d'outils médicaux ou autres, quelle quantité de sang il peut rester dans l'organisme d'une victime blessée.
- La morsure du vampire provoque toujours un sentiment d'extase chez la personne mordue. Cependant, plus elle a de réticences à se faire mordre, plus ce sentiment se retrouve en butte à sa force mentale qui veut préserver son intégrité. Il est rare que des vampires expérimentés soient repoussés avec suffisamment de hargne pour se détacher de leur victime, mais les plus jeunes, en plus d'avoir une propension au laisser-aller lorsqu'ils boivent le sang de leur victime au risque de la tuer, sont très souvent moins habiles pour la garder sous leur emprise.
- La victime au bord de la mort à qui le vampire offre son sang est comme magnétiquement attirée par ce liquide, elle ressent un besoin brûlant de s'en abreuver, son corps sentant que c'est là sa seule chance de survie. Encore une fois, il faut au vampire une certaine maîtrise de soi pour permettre un don suffisant (nécessaire à la transformation) mais pas excessif (dangereux pour lui).
- Une fois que la victime a subi l'Étreinte, elle "meurt" et tombe dans un coma où disparaissent progressivement les signes de la vie, et durant ce sommeil, elle perd temporairement la mémoire de ce qui s'est passé. Cela fait partie du processus de changement. A son réveil, elle est désormais l'Infant(e) de son/sa Sire, à savoir le/la vampire qui l'a étreinte.
- A jamais jusqu'à ce qu'elle meure une seconde fois, elle gardera l'aspect qu'elle avait au moment de sa mort si ce n'est que sa peau est devenue plus pâle. Ses traits, ses cheveux, la taille de ses ongles... tout restera à jamais en l'état. Elle pourra toujours couper ses cheveux, ses ongles etc. mais ils repousseront jusqu'au point où il étaient, incessamment, et ce sur une durée de 24 heures après la modification effectuée.
- Sur BTM, nous faisons une entorse à la logique qui voudrait qu'un corps mort ne peut plus procréer. En réalité, certaines expériences pratiquées par des alchimistes vampires ou au service de ceux-ci visaient depuis plusieurs siècles déjà à permettre à des esclaves mordu(e)s (des Calices) de donner naissance à des enfants. Elles ont été fructueuses dans quelques rares cas, mais le traitement à suivre représente un coût particulièrement élevé et un fardeau extrêmement lourd pour la personne qui s'y soumet, sur le plan physique autant que psychique. Les détails de ces opérations n'ont jamais été communiqués, et les traces écrites des procédés utilisés sont gardées farouchement secrètes; on sait cependant que le ou la mordu(e) engage sa "vie" dans l'espoir d'en mettre une autre au monde.
- Dès lors le vampire est soumis à l'autorité de son Sire de façon naturelle, comme un enfant l'est à son père ou sa mère sans en avoir pensé la raison. C'est instinctif. Une sorte d'amour filial les unira jusqu'à ce que le Sire juge que le temps de l'émancipation est venu pour l'Infant. Cependant, plus l'Infant acquiert de l'expérience en matière de culture vampirique et en rapport avec le mode de vie à observer pour rester "vivant" le plus longtemps possible, plus il ressent le besoin de se gérer seul, et finalement, de vivre une vie comme celle de son Sire, libéré de son autorité directe. Le lien entre eux perdure à jamais mais à l'image d'un parent avec son enfant adolescent puis adulte, il évolue jusqu'à un détachement partiel.
- Dans les cas moins heureux, il arrive qu'un Sire ayant fait preuve de tyrannie et/ou de méchanceté envers son Infant récolte les fruits de son attitude malsaine une fois l'Infant devenu suffisamment puissant pour lui tenir tête. Il risque la mort définitive. Un Infant mal intentionné peut également se retourner contre son Sire même s'il ne lui a jamais rien fait de mal. Au final, comme chez les humains et la plupart des autres créatures, tout dépend du caractère et du comportement de chacun.
- Il est du devoir du Sire d'éduquer son Infant à la culture vampirique, aux us et coutumes des terres auxquelles ils appartiennent, et de celles qu'ils visitent, et à la différence des enfants vampires de lignée (voir plus bas), les Infants, qui sont mordus, n'ont pas le droit de recevoir l'instruction de précepteurs. Les autres vampires sont eux aussi rarement enclins à aider un Sire dans sa tâche, et il est assez rare qu'un Infant plus expérimenté se lance spontanément dans l'éducation parallèle d'un plus jeune.
- Le mauvais comportement d'un Infant revient en responsabilité totale à son Sire, et les fautes influent sur la réputation de ce dernier, chose fort précieuse dans la société vampirique. Bien des vampires refusent de prendre un Infant, en raison des contraintes et des risques liés à prendre sous sa coupe un individu ayant déjà appris à se comporter d'une manière non conforme à celle qu'il doit adopter suite à sa transformation.
[À VENIR : la question de l'éducation des jeunes vampires de lignée, ce qui nous amènera à parler de la structure de la société vampirique en elle-même et de sa hiérarchie.] | |
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